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Visite de terrain dans le sud de la République du Congo

Du 6 au 13 février, une délégation de la Fondation TELEMA conduite par son secrétaire général, s’est rendue dans les départements de la Bouenza, du Niari, la Lékoumou, le Kouilou et Pointe-Noire. Une opportunité pour l’équipe de découvrir les vingt-quatre projets présélectionnés lors du troisième appel à projets et faire un suivi de ses bénéficiaires situés dans ces départements.

La Fondation Telema pour l’entrepreneuriat des jeunes lance des appels à projets destinés aux promoteurs de projets situés dans tous les départements du Congo. C’est pourquoi, elle a effectué ces visites auprès des candidats présélectionnés afin d’identifier leur besoin et leur motivation à entreprendre. La mission de terrain a débuté tout d’abord, dans les départements de la Bouenza et la Lékoumou où la Fondation a visité six promoteurs de projets qui ont présenté leurs projets ainsi que leurs objectifs et ont manifesté les difficultés rencontrées dans leurs activités. Mais aussi, leur satisfaction concernant les visites effectuées et les conseils reçus. C’est le cas de M. Mavouanda, dont le projet est la création d’une station fruitière pour contribuer à la réduction de l’importation des fruits. Il compte aujourd’hui plus de trois cent pieds plantés.

Station fruitière agricole de Bihoua-Sibiti
Station fruitière agricole de Bihoua-Sibiti

« Je dis merci à la Fondation et je souhaite que leur assistance ne s’arrête pas là mais qu’elle puisse visiter et encourager les jeunes prêts à entreprendre » –

Chardel MAVOUANDA, promoteur du projet fruitier agricole de Sibiti

Ensuite, la visite s’est poursuivie dans les départements du Niari et du Kouilou auprès de sept porteurs de projets dont deux bénéficiaires. Fortement dominé par des projets agricoles, ces visites ont su étonner l’équipe de la Fondation TELEMA et montrer l’ingéniosité des jeunes congolais. De plus, à Dolisie, la visite a été marquée par l’inauguration et la concrétisation du projet « Make-up shop » de Madame Saïda Mbani, bénéficiaire des fonds de la Fondation. Un nouvel espace aménagé qui lui permettra de mener à bien son activité. « Merci d’avoir cru en moi, mes idées […] Si aujourd’hui vous voyez Make-up shop, c’est grâce à la Fondation TELEMA qui a cru en mon talent, mon projet et qui m’a apporté cette aide financière » a-t-elle commenté. A Hinda, ce sont deux jeunes associés M. Paka et M. Mouele qui se sont lancés dans l’agriculture et cultivent des aubergines, des poivrons, des pastèques, des tomates et du piment.

« Nous avons postulé car nous avons vu une occasion de bénéficier d’une aide non pas seulement financière mais également un accompagnement en termes de formation et d’informations […] Nous sommes heureux d’avoir reçu la visite de la Fondation TELEMA » – Reddy PAKA, promoteur du projet Nerogiilios.

Le département de Pointe-Noire a marqué la fin de la mission. La délégation a découvert des projets innovants et des jeunes ambitieux qui regorgent d’astuces pour surmonter les difficultés qui se présentent à eux. De tutoriels youtube à expérimentations multiples, être entrepreneur, c’est la volonté de trouver des solutions aux problèmes qui se présentent. Une volonté que nous notons chez les candidats visités dont les projets sont créateurs d’emplois et s’inscrivent dans les objectifs du développement durable. Dans la ville de Pointe-Noire, M. Loubanou, biologiste cellulaire et moléculaire, se consacre à la myciculture dans son hangar avec son équipe composée de huit personnes. Une agriculture urbaine qui favorise la création d’emplois et la valorisation des déchets. Outre cela, le projet Gold banana porté par Madame Nsoko et M. Huchez, recycle et transforme la banane petrus en farine multiusage et sans gluten.

Enfin, durant ces visites, la Fondation a constaté que 90 % des candidats ayant postulé l’ont fait sans vraiment y croire ou espérer un retour. En effet, certains porteurs de projets se sentent frustrés et réclament plus d’assistance afin de mener à bien leurs projets. En outre, ce fut une mission qui a permis à la Fondation d’identifier les freins et les motivations à entreprendre au Congo.

 

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